à l’occasion de la Ste Cécile, fêtée le 22 novembre, rendons hommage aux organistes, aux animateurs de chants, aux différents musiciens de la paroisse !
par Anne-Marie, Claudine
Sainte Cécile de Rome, (entre 176 et 223), vierge, mariée de force ; fêtée le 22 novembre, c’est la patronne des musiciens et des musiciennes. De nombreuses sociétés musicales, comme les harmonies (ou comme d’autres formations, par exemple les chorales ou des ensembles vocaux ou instrumentaux), fêtent chaque année le dimanche le plus proche du 22 novembre en animant musicalement une messe dans une église catholique de leur commune. Avant la Révolution, les religieuses musiciennes (organistes notamment) choisissaient souvent Cécile comme nom en religion (Sœur Cécile, sœur Sainte-Cécile).
Le témoignage de Louis organiste à Brindas :
La MUSIQUE est là pour créer ce lien entre nous, envelopper et porter notre ferveur. Chaque note chantée ou jouée, même imparfaitement, est, à elle seule, une vibration au plus intime de nous-même et un hymne à la Beauté du Créateur et de sa Création. « Mon Dieu, Tu es Grand, Tu es Beau... »
Personnellement, j’aime beaucoup mon rôle d’accompagnateur ; il me fait entrer, avant et pendant la célébration, en résonance avec les textes lus, et en soutien pour les meneurs de chants et l’assemblée. J’y trouve une grande richesse spirituelle et de rencontres.
Hymne à Sainte Cécile par le groupe Arpège sur une musique de J.P.Lécot
merci à Louis de nous avoir communiqué ce magnifique texte de Maurice Zundel sur la musique, vibration privilégiée de la vie intérieure
La musique est un service divin, toute vraie musique est sacrée parce que sa mission est de nous humaniser en ordonnant nos rythmes physiologiques, en établissant un rapport entre toutes les puissances de notre être pour en faire tout entier une vivante musique. C’est cela le miracle de la musique, c’est d’atteindre au fond de l’homme, et sans violer sa clôture, sans exprimer ses secrets, de le mettre en face de l’éternel en lui, de faire surgir au-dedans de lui ce visage qui ne cesse de l’ attendre afin de l’introduire dans ce dialogue où il y a quelqu’un, où l’on n’est plus seul, où l’on peut enfin déployer ces puissances de connaître, et d’aimer, où l’on peut enfin se donner.