Dans ton enfantement,
Tu demeures Vierge
Dans ta Dormition
Tu n’ abandonnes pas le monde
Ô Mère de Dieu
Tu passes de la Vie à la Vie
étant Mère de la Vie
et par tes prières
Tu délivres nos âmes de la mort
Cette icône de la Vierge de tendresse a été écrite conjointement à celles du Christ et de la Trinité. Elles constituent un ensemble conçu pour structurer une iconostase.
Iconostase
Une iconostase (du grec ancien : εἰκονοστάσιον, eikonostasion : « images dressées ») est une cloison, de bois ou de pierre dans laquelle s’encastrent les icônes selon un schéma précis et qui, dans les églises de rite byzantin, particulièrement orthodoxes, sépare les lieux dans lesquels se tient le clergé célébrant du reste de l’église où se tiennent le chœur, le clergé non célébrant et les fidèles.
1 - La Trinité et les patriarches
2 - La Vierge Orante et les prophètes
3 - La Transfiguration et 12 grandes fêtes liturgiques
4 - La Déisis : Jésus le Christ est entouré de Marie à sa droite et de Jean le Précurseur à sa gauche (Jean Baptiste) ; puis par les apôtres
5 - La Communion des Apôtres (La Cène)
6 - L’Annonciation, les Evangélistes
7 - Le Christ
8 - La Vierge à l’enfant
9 - Archanges et Saints locaux
A – Portes royales
B – Portes diaconales
À droite (7) (au sud) des portes royales (A), se trouve l’icône du Christ. À gauche 8, celle de Marie portant le Christ enfant. Ces deux icônes structurent tout l’espace liturgique et les mouvements des participants à la liturgie. Certaines iconostases sont gigantesques et réunissent de très nombreuses icônes, dans d’autres plus modestes l’iconostase se résume à ces deux seules.
L’iconostase n’est pas un mur, mais plutôt une fenêtre qui laisse pénétrer la lumière.